Il ne faut pas confondre culture de la discipline et tyrannie disciplinaire.

Ce sont 2 conceptions totalement différentes dont la première est très fonctionnelle et la deuxième très destructrice. Le leader ou le manager qui impose la discipline par la force peuvent avoir des résultats à court terme, mais échoue généralement à produire des résultats durables.

La culture de la discipline implique une dualité entre la nécessité de l’adhésion à un fonctionnement de l’entreprise cohérente tout en laissant une liberté d’action, une marge de manœuvre et une prise de responsabilité des employés dans la limite de ce fonctionnement.

Cette culture ne se limite pas aux actions, il faut aussi avoir du personnel discipliné qui s’engagera dans une réflexion disciplinée et entreprendra une action disciplinée. Pour cela, il faudra que le personnel que l’on a fait monter à bord soit autodiscipliné en total accord avec le fonctionnement de l’entreprise. Si ce n’est pas le cas, la culture bureaucratique compensera l’incompétence et le manque de discipline, qui alourdiront la prise de décision et les charges de l’entreprise.

Vu de l’extérieur, les entreprises les plus performantes peuvent paraître ennuyeuses, prosaïques, pour mettre en œuvre et appliquer avec zèle et une forte intensité leur concept du hérisson. Pour avoir une croissance encore plus forte, la discipline pour adhérer au concept devra être plus forte que de répondre aux sirènes des « opportunités en or » qui pourraient se présenter, mais qui sont à l’extérieur des 3 cercles. Pour cela, la liste des choses à ne pas faire est plus importante que la liste des choses à faire, car l’objectif du budget de ses entreprises est de décider de partager le financement sur les activités qui correspondent le mieux au concept du hérisson.