Un exemple supplémentaire que le monde du sport et de l’entreprise sont proches.
Cette semaine à Roland Garros la 2eme joueuse mondiale à parler de sa dépression. Même si avant la COVID la gestion du mental des dirigeants et des salariés dans l’entreprise tendait à changer, et que le post COVID va confirmer, pendant de nombreuses années il fallait être performant, toujours au top, ne jamais montrer des signes de « faiblesse », ne pouvant pas se permettre d’avoir des états d’âme. Mais avec les différents scandales et la hausse des burn out, les responsables d’entreprise, accompagné des RH, ont entamé des projets d’accompagnement pour avoir un management basé sur l’écoute et la bienveillance.
L’athlète de haut niveau a compris que pour être plus performant il a besoin de travailler sur son mental. Même s’il est un être humain hors du commun, l’exemple de Naomie Osaka, montre qu’il n’est pas à l’abri de défaillances mentales en dehors des stades et comme tout travailleur, il devra dorénavant, être accompagné plus largement.
A l’image des indépendants, pour qui la solitude peut-être pesante, les sportifs individuels, doivent prendre aussi les décisions nécessaires, pour améliorer leur bien-être. Pour ceux qui évoluent dans un sport collectif, si le club, n’a pas mis les moyens nécessaires à sa disposition, il devra prendre l’initiative pour préserver son « entreprise » personnelle.
Cette situation montre que tout le monde doit à un moment ou un autre de sa vie être accompagné dans la gestion des émotions.