Semaine de la qualité au travail

Nous sommes dans la semaine de la qualité de vie au travail ne serait-il pas intéressant de s’inspirer de l’activité sportive pour améliorer cela.

Je prends en exemple la victoire de Novak Djokovic à Roland Garros ce dimanche. Après avoir perdu les 2 premiers sets, il décide de sortir du court et rentrer au vestiaire. Le règlement lui interdit de côtoyer son entraineur ou son entourage. Après quelques minutes, il ressort complètement transformer (confirmé par son adversaire) et il renverse le cours du match.

Ce n’est pas la première fois qu’il retourne ce type de situation avec la même stratégie.

Quel rapport avec la QVT ? Eh bien je pense depuis très longtemps que laisser des personnes devant un écran toute la journée, en ajoutant toutes les sollicitations comme par exemple, les appels clients, les messageries instantanées, les tonnes de mails reçus, il faut être capable à un moment ou un autre de faire une pause récupératrice à l’image de Djokovic. Pendant l’espace de quelques minutes prendre un moment de recul pour se recentrer, s’isoler, je ne parle pas là, de la pause cigarette, sans qu’il y ait une remarque désobligeante de la part du manager ou de collègues.

A chacun devra trouver la manière qui lui correspond le mieux. En cela,  l’entreprise pourrait être un accompagnateur en  permettant aux employés de se frotter à des méthodes qu’ils n’aborderaient pas d’eux- mêmes tel que la méditation, le yoga, la sophrologie par exemple ou d’autres pratiques pour que chacun trouve celle qui lui convient le mieux.

A travers l’exemple de Djokovic, on peut voir que plus la personne se connaît et gère au mieux ses émotions et qu’on lui permet de prendre du recul, plus elle trouve les meilleures solutions pour améliorer sa motivation, sa performance et donc satisfaction au travail.

En voulant imposer les choses, l’entreprise à travers son management n’entretient pas un climat de confiance, elle veut orienter plutôt qu’accompagner.

La QVT ne passe-t-elle pas en premier lieu par la mise en place d’une confiance réciproque entre le management et ses employés?

 

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Pourquoi ne pas utiliser la préparation mentale en entreprise ?

Quand on parle préparation mentale, cela évoque tout de suite le sport, et surtout amélioration de la performance. A l’approche d’un grand évènement, le sportif veut mettre un maximum de chances de son côté et il fait souvent appel à un préparateur mental ou quelques fois son coach à une double casquette. Cette approche doit lui permettre d’améliorer sa performance le jour de la compétition. Mais ce travail se fait des mois en amont et doit s’inscrire dans la durée.

De grands champions comme Teddy Riner ou Novak Djokovic communiquent volontiers sur cet accompagnement depuis de nombreuses années avec les résultats que l’on connaît, d’autres commencent à comprendre que le mental est une partie aussi importante que la technique, le physique et la tactique.

Dans mon dernier post, j’évoquais la non-gestion de la dépression dans le sport, mais qui commençait à être prise en compte en entreprise, la préparation mentale n’est quasiment jamais utilisée dans l’entreprise.

Même si vous êtes un expert dans votre métier, que vous maîtrisez votre présentation sur le bout des doigts et que vous êtes en pleine forme physique, n’avez-vous jamais été en situation de stress à l’approche d’un rendez-vous important, dont l’enjeu pour vous est vital, comme par exemple la rencontre avec votre banquier ou investisseurs pour la bonne marche de l’entreprise ou un rendez-vous avec un gros prospect ou votre plus gros client.

Ne pensez-vous pas que les enjeux sont aussi importants que ceux de l’athlète qui doit se préparer à une performance dans une grande compétition ?

Ne pensez-vous pas que ce sont les mêmes problématiques, que la gestion  des émotions qu’elles soient dans le milieu du sport ou de l’entreprise est la même ?

J’attends vos commentaires ?

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Un exemple supplémentaire que le monde du sport et de l’entreprise sont proches.

Cette semaine à Roland Garros la 2eme joueuse mondiale à parler de sa dépression. Même si avant la COVID la gestion du mental des dirigeants et des salariés dans l’entreprise tendait à changer, et que le post COVID va confirmer, pendant de nombreuses années il fallait être performant, toujours au top, ne jamais montrer des signes de « faiblesse », ne pouvant pas se permettre d’avoir des états d’âme. Mais avec les différents scandales et la hausse des burn out, les responsables d’entreprise, accompagné des RH, ont entamé des projets d’accompagnement pour avoir un management basé sur l’écoute et la bienveillance.

L’athlète de haut niveau a compris que pour être plus performant il a besoin de travailler sur son mental.  Même s’il est un être humain hors du commun, l’exemple de Naomie Osaka, montre qu’il n’est pas à l’abri de défaillances mentales en dehors des stades et comme tout travailleur, il devra dorénavant, être accompagné plus largement.

A l’image des indépendants, pour qui la solitude peut-être pesante, les sportifs individuels, doivent prendre aussi les décisions nécessaires, pour améliorer leur bien-être. Pour ceux qui évoluent dans un sport collectif, si le club, n’a pas mis les moyens nécessaires à sa disposition, il devra prendre l’initiative pour préserver son « entreprise » personnelle.

Cette situation montre que tout le monde doit à un moment ou un autre de sa vie être accompagné dans la gestion des émotions.

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