Est-ce qu’une somme d’expert peut constituer une équipe rapidement ?

Même si la victoire de mercredi est très positive d’un point de vue comptable et bonne pour le moral, est-ce que les critiques qui commençaient à poindre sur la qualité de jeu très moyenne du PSG par rapport aux attentes vont cesser ?
Avant cette victoire contre City, quand les 3 stars étaient ensemble sur le terrain, il y a eu un match nul et une victoire (même si contre Lyon au moment de la sortie de Messi, le PSG perdait 1-0).
 On s’aperçoit que la somme d’expert de haut niveau permet de répondre aux échéances ponctuelles, mais n’accélère pas la cohésion de l’équipe.
Comme dans toute construction cela demande du temps, car chacun doit trouver sa place, se mettre au service du collectif. C’est là que le profil du manager est important, car c’est lui qui doit construire une équipe complémentaire, cohérente qui sur la durée permettra d’atteindre ses objectifs.

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La Gestion des hauts potentiels

La semaine dernière j’ai rencontré Léa Fontaine, triple championne d’Europe junior de Judo. Au-delà de son talent, elle est accompagnée depuis 3 ans en préparation mentale par la team
GB  Consulting Partners.

Ce qui montre qu’en plus de qualités athlétiques et techniques impressionnantes, Léa ne laisse rien au hasard.
Cet exemple, montre que les hauts potentiels doivent être accompagnés pour s’épanouir et progresser.

En accompagnant leur haut potentiel, l’entreprise peut suivre le développement du salarié vers des objectifs définis, de valoriser et développer son attachement à l’entreprise pour le fidéliser.

Quand on sait qu’un recrutement raté coûte entre 50 et 100k€ à l’entreprise, ne serait-il pas le moment de penser à conserver ses hauts potentiels en les accompagnants par un coaching personnalisé même si cela peut paraître au départ comme un investissement coûteux.

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Comment se renouveler ?

En tant que manager, il faut sans cesse se renouveler pour continuer à motiver et amener ses équipes à atteindre les objectifs communs. On le voit dans les sports collectifs, les entraineurs restent très peu de temps (en moyenne 2 à 3 ans) à la tête des équipes et souvent après avoir eu de grands résultats ou des déceptions, ils changent d’environnement, prennent temporairement du recul, se reconvertissent ou se retirent définitivement.

Après l’échec à l’Euro, Didier Deschamps s’est posé la question de savoir, s’il voulait rester à la tête de l’équipe de France de foot. Laurent Tillie au volley a décidé d’arrêter l’équipe de France pour tenter un autre défi. En revanche, Olivier Krumbholz va entamer sa 22eme saison comme manager de l’équipe de France de Hand féminine, entrecoupé d’une pause de 3 ans, entre 2013 et 2016.  

A l’image de ses sélectionneurs, j’ai vécu pendant mes 20 ans en tant que manager en entreprise cette situation, de savoir si je continuais dans le même projet, soit parce que les résultats n’étaient pas ceux qui étaient attendus ou parce que j’avais atteint mes objectifs à long terme. Quand on a décidé de rester en place, il est impératif de retrouver sa motivation à travers de nouveaux objectifs. Dès qu’ils sont clairement définis, il faut les communiquer, intégrer des nouveaux pour insuffler une nouvelle dynamique tout en étant à l’écoute des cadres que l’on veut garder.

Ce qui est sûr, pour se renouveler et durer que ce soit dans le sport ou l’entreprise, il faut se remettre en question en se fixant sans cesse de nouveaux objectifs, pour garder sa motivation.

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Constituer un collectif pour atteindre les objectifs rapidement

Avec le recrutement de Messi, ajouté à celui de Ramos, Donarumma, Wijnaldum et Akimi, en plus de l’effectif existant avec Neymar, MBappé, Di Maria, Marquinhos, Verratti, Navas, Draxler, Paredes et Kimpembe entre autres, qui sont tous des internationaux, le PSG a sur le papier une équipe qui laisse entrevoir une saison où ils vont atteindre tous leurs objectifs.
Mais est-ce qu’il suffit d’associer des stars ou des personnes aussi compétentes soient-elles pour être sûr que les résultats seront au rendez-vous. Il est facile de penser qu’additionner les expertises soit sources de succès. Mais beaucoup d’exemples ont montré le contraire.
Car dans un premier temps, la qualité du manager va être importante pour
–       Organiser
–       Gérer
–       Contrôler que chacun remplit sa tâche.

La stratégie doit être clairement définie pour que chacun puisse y adhérer.
Chaque membre de l’équipe doit se mettre au service du groupe et de son manager, même s’il n’est pas toujours en accord et que ça peut aller momentanément à l’encontre de ses objectifs personnels.

Que tout le monde soit conscient (direction comprise) que si le collectif possède une expertise supérieure à la moyenne, il faudra faire face à des écueils voire des échecs, qui ne devront pas changer la stratégie mise en place.

Le manager devra ensuite appliquer une rigueur et une discipline dans le temps pour que le collectif applique la stratégie et reste focaliser sur les objectifs collectifs.

Même si Pochettino paraît être le manager idéal, qu’il se dit satisfait du recrutement et qu’il mettra tout en œuvre pour réussir, ce groupe il ne l’a pas choisi et il vient juste d’être constitué.
Ces deux paramètres pourraient s’avérer très importants dans la cohésion rapide du collectif car est-ce que les objectifs personnels seront en adéquation avec ceux du collectif et lui laissera-t-on le temps de travailler sereinement sans pression du résultat.

Sa direction estime qu’avec ce collectif d’expert, il n’a pas d’autre choix que de réussir rapidement.  

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Un exemple à suivre

Durant ces jeux olympiques, nous avons eu des victoires historiques dans les sports CO et à première vue la plus surprenante est celle des volleyeurs français.

Mais tous les éléments ci-dessous montrent que celle-ci n’est pas due au hasard :

  • ✅ Un manager Laurent Tillie qui a su constituer et manager avec humilité et volonté un collectif de « dingue » selon lui
  • ✅ Des joueurs avec de fortes personnalités mais toujours au service du groupe
  • ✅ Un objectif défini depuis 2012 avec une stratégie qui repose sur la passion et les points forts du groupe.
  • ✅ Une rigueur et une discipline pendant 9 ans pour ne jamais perdre de vue l’objectif malgré les échecs

Cette victoire est un exemple pour tous les leaders et mangers car elle montre que quand toutes les conditions sont réunies, qu’on se laisse le temps, les résultats sont au rendez-vous.

 

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Comment définir son savoir-être

Pour créer un bon collectif, on parle de recruter des personnes sur leur savoir-être, plus que sur leur savoir- faire, l’expertise ou la performance. Mais quand on est recruteur comment faire pour décrypter le savoir-être d’un candidat.

On peut le questionner, lui faire faire des tests etc…

Ne serait-il pas plus simple que le candidat exprime directement qui il est pour apporter de la plus-value à sa candidature et donner au recruteur une vision plus large que celle basée uniquement sur la compétence.

Mais comment faire ?

Pour bien exprimer son savoir-être cela passe par une meilleure connaissance de soi.

La première étape est de présenter ses valeurs et de les expliquer si nécessaires par des exemples concrets et en situation. Celles-ci sont notre socle sur lequel nous sommes ancrés. Comme nous évoluons nos valeurs évoluent aussi, c’est pour cette raison qu’il ne faut pas hésiter à les redéfinir dès que vous sentez une évolution personnelle.

Elles vont vous permettre de savoir si le collectif que vous voulez intégrer vous correspond bien. Si elles sont exprimées clairement en fonction de votre ressenti, vous permettrez à votre interlocuteur de mieux vous comprendre.

Pour imager cette situation, je cite l’exemple du footballeur qui performe dans son club et qui a une forte compétence et savoir-faire. Il est transféré dans un autre club et là, il ne performe plus.

Ce n’est pas un problème de compétences, car il n’a pas perdu ses qualités en changeant de club.

On parle d’adaptation, mais qu’est-ce que cela veut dire ?

Si les valeurs du club ou de l’entreprise ne correspondent aux siennes, son intégration va être beaucoup plus longue, voire même impossible car ce mal-être risque de perdurer et peut-être ne jamais se régler. Avant tout engagement, il est important de bien se renseigner sur son futur employeur.

Si vous intégrez un collectif où l’environnement ne vous correspond pas, vous allez au fil du temps perdre votre estime de soi, perdre vos repères et entrer dans une phase de démotivations.

On peut expliquer cet état à travers la roue de la conscience (ou index de computation)

À partir de ce que nous percevons et ressentons,

  • Nous traitons l’information, enregistrons nos représentations, nos croyances, nos valeurs, nos présuppositions, etc. : c’est le Processus interne
  • Nous gérons nos sensations et émotions : c’est l’État interne.
  • Nous agissons, nous nous exprimons : c’est le Comportement externe.

 

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Pourquoi constituer un collectif de qualité ?

Pendant cette période où de nombreuses compétitions sont en cours (Euro de Foot Masculin, Euro de Basket féminin) ou à venir Tour de France et bien sûr les JO il est important de constituer un collectif soudé, qui va être en mesure de vivre ensemble pendant de nombreux jours afin d’atteindre les objectifs fixés.

Quand on parle collectif, on pense tout de suite aux joueurs, qui sont les plus visibles. Mais en coulisses, une délégation travaille dans l’ombre pour mettre les acteurs principaux dans les meilleures conditions. En plus du staff technique et athlétique (préparateur physique), vous avez le staff médicale (Médecin, Kiné), l’intendant qui va s’occuper de tout le matériel, en fonction des sports on peut ajouter un analyste vidéo, un préparateur mental et si la compétition se passe à l’étranger un diététicien voire un cuisinier.

Pour l’Euro de basket féminine, Valérie Garnier, la selectionneuse,  doit constituer une délégation d’une trentaine de personnes incluant les 12 joueuses. Toutes ces personnes vont devoir vivre H24 ensembles pendant 1 mois et demi dont 10 jours de compétition (17 juin au 27 juin) si elles vont en finale.

A l’image d’un manager en entreprise, elle a choisi avec le responsable de la délégation, des femmes et des hommes qui devront jouer leur rôle sans en sortir, pour éviter les tensions et les conflits quotidiens qui pourraient impacter la vie du collectif et donc la qualité de la performance. D’où l’importance de choisir les personnes pour leur savoir-faire, mais surtout leur savoir-être. Une fois de plus le choix ne se portera pas uniquement sur les plus compétents, mais sur ceux qui allieront compétences et adaptation à la vie du groupe.

Quel que soit l’environnement professionnel dans lequel on évolue que ce soit le sport ou l’entreprise, un collectif bien construit et cohérent est la clé dans l’atteinte des objectifs.

Qu’en pensez-vous ?

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Semaine de la qualité au travail

Nous sommes dans la semaine de la qualité de vie au travail ne serait-il pas intéressant de s’inspirer de l’activité sportive pour améliorer cela.

Je prends en exemple la victoire de Novak Djokovic à Roland Garros ce dimanche. Après avoir perdu les 2 premiers sets, il décide de sortir du court et rentrer au vestiaire. Le règlement lui interdit de côtoyer son entraineur ou son entourage. Après quelques minutes, il ressort complètement transformer (confirmé par son adversaire) et il renverse le cours du match.

Ce n’est pas la première fois qu’il retourne ce type de situation avec la même stratégie.

Quel rapport avec la QVT ? Eh bien je pense depuis très longtemps que laisser des personnes devant un écran toute la journée, en ajoutant toutes les sollicitations comme par exemple, les appels clients, les messageries instantanées, les tonnes de mails reçus, il faut être capable à un moment ou un autre de faire une pause récupératrice à l’image de Djokovic. Pendant l’espace de quelques minutes prendre un moment de recul pour se recentrer, s’isoler, je ne parle pas là, de la pause cigarette, sans qu’il y ait une remarque désobligeante de la part du manager ou de collègues.

A chacun devra trouver la manière qui lui correspond le mieux. En cela,  l’entreprise pourrait être un accompagnateur en  permettant aux employés de se frotter à des méthodes qu’ils n’aborderaient pas d’eux- mêmes tel que la méditation, le yoga, la sophrologie par exemple ou d’autres pratiques pour que chacun trouve celle qui lui convient le mieux.

A travers l’exemple de Djokovic, on peut voir que plus la personne se connaît et gère au mieux ses émotions et qu’on lui permet de prendre du recul, plus elle trouve les meilleures solutions pour améliorer sa motivation, sa performance et donc satisfaction au travail.

En voulant imposer les choses, l’entreprise à travers son management n’entretient pas un climat de confiance, elle veut orienter plutôt qu’accompagner.

La QVT ne passe-t-elle pas en premier lieu par la mise en place d’une confiance réciproque entre le management et ses employés?

 

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Pourquoi ne pas utiliser la préparation mentale en entreprise ?

Quand on parle préparation mentale, cela évoque tout de suite le sport, et surtout amélioration de la performance. A l’approche d’un grand évènement, le sportif veut mettre un maximum de chances de son côté et il fait souvent appel à un préparateur mental ou quelques fois son coach à une double casquette. Cette approche doit lui permettre d’améliorer sa performance le jour de la compétition. Mais ce travail se fait des mois en amont et doit s’inscrire dans la durée.

De grands champions comme Teddy Riner ou Novak Djokovic communiquent volontiers sur cet accompagnement depuis de nombreuses années avec les résultats que l’on connaît, d’autres commencent à comprendre que le mental est une partie aussi importante que la technique, le physique et la tactique.

Dans mon dernier post, j’évoquais la non-gestion de la dépression dans le sport, mais qui commençait à être prise en compte en entreprise, la préparation mentale n’est quasiment jamais utilisée dans l’entreprise.

Même si vous êtes un expert dans votre métier, que vous maîtrisez votre présentation sur le bout des doigts et que vous êtes en pleine forme physique, n’avez-vous jamais été en situation de stress à l’approche d’un rendez-vous important, dont l’enjeu pour vous est vital, comme par exemple la rencontre avec votre banquier ou investisseurs pour la bonne marche de l’entreprise ou un rendez-vous avec un gros prospect ou votre plus gros client.

Ne pensez-vous pas que les enjeux sont aussi importants que ceux de l’athlète qui doit se préparer à une performance dans une grande compétition ?

Ne pensez-vous pas que ce sont les mêmes problématiques, que la gestion  des émotions qu’elles soient dans le milieu du sport ou de l’entreprise est la même ?

J’attends vos commentaires ?

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Un exemple supplémentaire que le monde du sport et de l’entreprise sont proches.

Cette semaine à Roland Garros la 2eme joueuse mondiale à parler de sa dépression. Même si avant la COVID la gestion du mental des dirigeants et des salariés dans l’entreprise tendait à changer, et que le post COVID va confirmer, pendant de nombreuses années il fallait être performant, toujours au top, ne jamais montrer des signes de « faiblesse », ne pouvant pas se permettre d’avoir des états d’âme. Mais avec les différents scandales et la hausse des burn out, les responsables d’entreprise, accompagné des RH, ont entamé des projets d’accompagnement pour avoir un management basé sur l’écoute et la bienveillance.

L’athlète de haut niveau a compris que pour être plus performant il a besoin de travailler sur son mental.  Même s’il est un être humain hors du commun, l’exemple de Naomie Osaka, montre qu’il n’est pas à l’abri de défaillances mentales en dehors des stades et comme tout travailleur, il devra dorénavant, être accompagné plus largement.

A l’image des indépendants, pour qui la solitude peut-être pesante, les sportifs individuels, doivent prendre aussi les décisions nécessaires, pour améliorer leur bien-être. Pour ceux qui évoluent dans un sport collectif, si le club, n’a pas mis les moyens nécessaires à sa disposition, il devra prendre l’initiative pour préserver son « entreprise » personnelle.

Cette situation montre que tout le monde doit à un moment ou un autre de sa vie être accompagné dans la gestion des émotions.

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